Abstract
Le sujet de notre étude est la traduction de l’information implicite, autrement dit, la question de savoir si l’information implicite peut être traduite. Comme sujet d’étude, nous avons choisi les présuppositions factives et non-factives, déclenchées par des verbes factives ou non-factives qui régissent les propositions subordonnées complétives. Avec un corpus de 1319 présuppositions, recueilli dans quatre romans et de leurs traductions, nous avons mené une étude contrastive qui compare les traductions des présuppositions en trois langues : le finnois, le français et l’espagnole.
Les résultats de cette étude montrent que dans la plupart de cas, l’information implicite ne disparaît pas lors de la traduction. S’il y a des changements, il s’agit en général du remplacement du verbe déclencheur à un autre verbe. Dans ces cas, une présupposition n’est pas déclenchée si le verbe n’appartient pas au groupe des verbes factives ou non-factives. Mais il est possible que l’information implicite change de forme. Au lieu d’être présupposée, elle peut être avérée. Ces cas nous ont amené à la conclusion que le déclencheur peut fonctionner comme un marqueur qui est utilisé par le locuteur lorsqu’il veut susciter l’attention de l’interlocuteur sur un sujet important.
Un phénomène qui peut poser des risques pour la communication est le changement du verbe déclencheur. Cela peut également avoir des effets sur la factivité si par exemple un verbe factif a été changé à un verbe non-factif, comme nous avons vu dans notre étude. Toutefois, cela ne détruit pas forcément la communication, parce qu’il est possible pour le lecteur d’interpréter la situation à travers le contexte. Nous avons également remarqué que le contexte joue un rôle important pour la factivité et nous suggérons que la factivité doit être pris en compte en déterminant la valeur de vérité. Le contexte aide également à garder des présuppositions : si un déclencheur n’a pas été utilisé, l’information de la présupposition est insérée au contexte.
Les résultats de cette étude montrent que dans la plupart de cas, l’information implicite ne disparaît pas lors de la traduction. S’il y a des changements, il s’agit en général du remplacement du verbe déclencheur à un autre verbe. Dans ces cas, une présupposition n’est pas déclenchée si le verbe n’appartient pas au groupe des verbes factives ou non-factives. Mais il est possible que l’information implicite change de forme. Au lieu d’être présupposée, elle peut être avérée. Ces cas nous ont amené à la conclusion que le déclencheur peut fonctionner comme un marqueur qui est utilisé par le locuteur lorsqu’il veut susciter l’attention de l’interlocuteur sur un sujet important.
Un phénomène qui peut poser des risques pour la communication est le changement du verbe déclencheur. Cela peut également avoir des effets sur la factivité si par exemple un verbe factif a été changé à un verbe non-factif, comme nous avons vu dans notre étude. Toutefois, cela ne détruit pas forcément la communication, parce qu’il est possible pour le lecteur d’interpréter la situation à travers le contexte. Nous avons également remarqué que le contexte joue un rôle important pour la factivité et nous suggérons que la factivité doit être pris en compte en déterminant la valeur de vérité. Le contexte aide également à garder des présuppositions : si un déclencheur n’a pas été utilisé, l’information de la présupposition est insérée au contexte.
Original language | French |
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Place of Publication | Tampere |
Publisher | Tampere University |
ISBN (Electronic) | 978-952-03-2370-7 |
ISBN (Print) | 978-952-03-2369-1 |
Publication status | Published - 2022 |
Publication type | G4 Doctoral dissertation (monograph) |
Publication series
Name | Tampere University Dissertations - Tampereen yliopiston väitöskirjat |
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Volume | 588 |
ISSN (Print) | 2489-9860 |
ISSN (Electronic) | 2490-0028 |